Céline Mercader Cools • My ikigaï Genève
Céline Mercader Cools My ikigaï Céline Mercader Cools Ikigaï Genève
Psychologue • Coach • Formatrice
- Master 2 en psychologie du travail spécialisée en orientation, évaluation et conseil
- Master 1 en psychologie clinique
- Certificat en ressources humaines
- Master coach – ICI Genève
- Formatrice d’adultes FSEA
- Cours 101 Analyse transactionnelle – Centre AT Genève
- Certifications MBTI®, Motiva® et PULSIONS
- Burn-out : dépistage, bilan et traitement – No-burnout Lausanne, Catherine Vasey
Mon mantra •
Le bien-être au travail est un droit, la souffrance n’est pas acceptable, chacun devrait être libre de choisir un projet aligné avec ses valeurs, aptitudes, envies et priorités
⭐20 ans d’expérience en accompagnement des personnes en transition de carrière et + de 1000 coachings
⭐Plus de 5000 heures de formation en développement personnel : gestion du stress, communication, estime et confiance en soi …
⭐Animation de conférences, workshops et team-building sur les thématiques emploi : projet professionnel, motivation et bien-être au travail
Ma rencontre avec l’ikigaï
J’accompagne les transitions de carrière depuis plus de 20 ans. Au cours de toutes ces années, j’ai vu apparaître de plus en plus de situations de détresse, d’épuisement professionnel et de burn-out. En début de carrière, en tant que job-coach, mon rôle consistait à aider ces personnes à retrouver un emploi le plus rapidement possible et ceci excluait pour elles la possibilité de se reconvertir. Il fallait qu’elles retrouvent là où leur employabilité était la plus immédiate c’est-à-dire précisément dans cet emploi qui les faisait souffrir. Une image s’imposait à moi : celle d’un jeu pour enfant qui consiste à faire passer des objets de différentes formes dans des trous aux formes correspondantes. Sauf que je me voyais essayer de faire rentrer des triangles dans des carrés et des carrés dans des ronds, quitte à y aller par la force voire à rogner les bords pour que ça passe. Et cette vision devenait de plus en plus insupportable, mes valeurs commençaient à hurler.
Le 26 octobre 2016, jour de mon anniversaire comme un symbole, je découvre au cinéma le dernier film de Ken Loach, « Moi, Daniel Blake », un film qui aborde la question des personnes au chômage broyées par la machine administrative aveugle aux situations de détresse particulière. Je suis effondrée, jamais un film ne m’a touchée à ce point. C’est un choc et un déclic, ma place est aux côtés de ces personnes, pour les aider à trouver un emploi qui leur correspond vraiment, qui fait du sens pour elles, qui les respectent, où tout est fluide et évident, je veux aider les ronds, les carrés et les triangles à trouver la forme aux dimensions qui leur conviennent exactement.
Oui, mais voilà, de toutes les lectures ou rencontres que j’ai pu faire pour identifier la méthode idéale, aucune ne me satisfaisait totalement. Les programmes de coaching étaient très utiles pour apprendre à mieux se connaître et développer sa confiance en soi mais étaient souvent très éloignés du terrain et des réalités du marché du travail, les bilans de compétences quant à eux étaient d’excellents outils de catalogues de savoirs, savoir-faire, savoir-être et des aspirations professionnelles mais restaient au stade réflexif et n’étaient bien souvent pas aboutis par une mise en œuvre pratique. Il manquait quelque chose, un maillon absent.
L’ikigaï, le chainon manquant
Il m’est apparu un peu par hasard dans un magazine de développement personnel comme on en voit beaucoup aujourd’hui. Un article parle de l’ikigaï sous l’angle du bien-être et de l’épanouissement global de la personne, rien à voir avec le travail. Mais moi je le lis avec mon filtre professionnel : celui de la transition de carrière et je vois instantanément les liens avec l’épanouissement professionnel, je viens de trouver la pièce manquante de mon puzzle !
Je suis intimement convaincue de la puissance de l’ikigaï et je commence par le tester auprès de personnes volontaires. Très rapidement, les résultats s’imposent de manière significative et je décide de créer mon activité indépendante le 23 février 2018 que j’appelle symboliquement « My ikigaï ».
Pour quoi « My » dans My ikigaï ?
Tout d’abord parce qu’il s’agit de la recherche d’un projet professionnel qui me correspond exactement, qui représente mon unicité, mes envies, mes ambitions, mes valeurs, mes contraintes aussi. My ikigaï parce que mon ikigaï est le reflet de qui je suis et personne d’autre, il est mon carré, mon rond, mon triangle.
Mais aussi parce qu’il est question d’une reprise de pouvoir sur sa vie, de redevenir acteur.trice de son parcours professionnel et de pouvoir être en mesure de faire des choix réfléchis et pensés au travers de soi et ses besoins propres.
My ikigaï est un voyage au coeur de qui je suis, de ce qui m’épanouie et m’apporte un équilibre, et le travail fait partie de cette harmonie.
Céline Mercader Cools – My Ikigaï Genève
Emission Radio Lac
Interview à Radio Lac
29 janvier 2020
Céline Mercader Cools Ikigaï
